Les carnets de route

*Carnet de route de Jack :

Merde... Ce carnet je le fait mentalement vu que je ne peut pas bouger. 'tain ça fait mal...
Enfin, on doit être aux environ de Sommerzeit : cette psychopathe d'elfe à ramener une fleur qui s'ouvre à cette période là... J'espère juste que j'ai perdu que quelques mois et pas un an. Ha meeerde, quelle conasse celle-là... Elle me sourit, mais dans cette sale piaule pleine à craquer de morbacs c'est sûrement elle la plus vicelarde et dangeureuse. Elle pourrait pas me laisser tranquile non ?
Bref... J'avais acquis une sorte de nouvelle force suite à ch'ais pas trop quelle embrouille. Sans raison mes potes m'on laché mais alors qu'ils m'avaient convaincu d'aller me faire soigner d'un mal illusoire, cette chienne, mille fois maudit soit son nom et sa descendence sur mille génération, m'est tombé dessus et m'a capturé. C'est Krag qui a raison : la magie c'est de la saleté, et sans ça jamais elle aurait pu me trimbaler comme ça.
Par les poils d'Ulric, j'enrage... Je vais pas tenir longtemps avec une telle douleur. Avant de clamser j'aurais voulu revoir une dernière fois cette bande de... de... ben, un peu comme ma famille quoi. J'espère qu'ils vont bien.
AAaaarghhh... Merde bordel de couille de Sigmar de mes deux... Si un démon d'un dieu potable a entendu ça qu'il vienne fissa récupérer mon âme. Je sent qu'elle est en train de couler et ça me ferais chier bien profond de voir la sale tronche du dieu des meurtiers. Non pas que je soit un saint, loin de là, mais quand même.
Allez, rien ne sert de se lamenter. Là-bas je reverrais p't'être mon paternel qui sait.
Salut les amis. Le bout d'chemin qu'on a fait m'a parru être le plus beau moment de ma vie... ...

Carnet de route de Karga, naine sans nom.

Fin Sigmarzeit, an de grâce 5515 du calendrier Royal.

Ca commence à faire un bout de temps que je roule ma bosse auprès de Loup, Krag, Imol et Azael; pour ainsi dire déjà un mois au moins ( mais je connaissais Krag et Loup d'avant ) et une chose est sûre : depuis que je suis avec eux, à chaque fois ou presque que je me dit que je peux me reposer il y a un problème qui nous tombe dessus. Tenez par exemple : là on est allez tuer - neutraliser pour être exacte - un comte vampire afin de lever la malédiction qu'on pense qu'il a mis sur le dos d'un de nos camardes disparu. Jusque là pas de problème. En quelques semaines de voyages on a eu droit à une agression oniriques d'un malade mental, une clairière maudite au Mootland, la lune du chaos Morslieb qui à fait des siennes et une forêt pleines à craquer de morts-vivant avant d'arriver à enfin combattre le Comte. Et une fois fait c'était pas fini : les morts-vivants ont commencé à devenir fous, l'âme d'un pote a réapparu on ne sait pas trop pourquoi, le château qu'on a du fouiller était hanté - évidemment - et on y a trouvé que des ennuis, dont une petite fille prisonière d'un tableau qu'on a laissé sur place par précaution. Plus j'y pense et plus je me dit que c'était des conneries, qu'on aurait du la prendre avec nous mais enfin, ce qui est taillé est taillé comme on dit. Et alors que nous venions de sortir de la forêt de morts-vivants, ces derniers se comportant d'une façon de plus en plus inquiétante, v'la-t'y pas qu'on se fait encore déranger pendant la nuit ! D'ailleurs faut que je vous laisse, cher carnet, car je croit qu'ils ont trouvé le cadavre d'un humain répurgateur...

*Carnet de route de ??? ( accompagné de Roger Anderson, Paul Amar et Michel Atreidvefson )

Hum...
Miam-miam. Mmmmmm. ( Roger ? Roger ?? )
Oh. Haha... ( Ouais Paulo ? )
Tantan-tantan-tantan-tantan. ( Y a l'aut' crevure de Michou qui s'est encore endormi ! )
BEUARFFF !!! ( Sans déconner ? )
SCHLACK ! ZBIM ! Vrofff... ( J'te jure. C'est juste une larve pour pioncer dans des conditions pareille. )
Crack-CROUNCH. ( T'entends Michou ? T'ES UNE LARVE ! )
Slllllllllurp. Bop. Hummm. ( Et voilà. Il a encore tout loupé. Grosse larve. )
Broumph. Frum-frum. ( T'as que ce mot à la bouche ? T'es pas mieux, j'te dit que ça. )
Frouch. Frouch. Frouch. ( QUOI ? Répète si tu l'ose ! )
Graouuuuuu. ( Ouais ! Ben j'répète si j'veux ! )
Oh. Pum-pumpum. ( Toi aussi t'es qu'une grosse - )
Haha... ( VOS GUEULES !! On s'entend plus dormir ici ! )
Tantan-tantan-tantan-tantan. ( C't'un comble à la fin. )
BEUARFFF !!! ( Quel connard ce Michou. )
Scrach-bam-CROUNCH. ( Ouais, bien d'accord. )
Slurp, slap. Hum.

Carnet de route de Friedrich :

Kislev ( ville ), Automne de l'an 2514 du calendrier Impérial ( enfin, je crois ).

Cher journal,
tu es tout neuf puisque j'ai perdu ton grand frère depuis l'accident avec les skavens. Je ne me souviens pas bien ce qui s'est passé ce jour là, ni comment la bataille entre les hordes d'homme-rats et les marins échoués s'est déroulé mais une chose est sûre : mon maître ainsi que monseigneur Wallen son compagnon s'en son forcément bien tirés.
Il semblerait qu'après m'être remis de mes blessures nous nous sommes retrouvés à Enrengrad pour une raison que j'ignore ( le camp de fortune où les blessures me firent predre conscience était sur la côté ouest de Kislev, mais bien plus au Nord ). Maître Titus semblait fou de joie de me voir et on le comprend; moi-même j'ai cru un instant que j'allais y passer. Cela montre à quel point il me respecte en tant que page, mais aussi comme homme.

Nous sommes remonté jusqu'à Kislev par calèche-express - ce fut plutôt rude - afin d'y arriver en même temps que le Tsar revenant de voyage également. Ha oui ! Avant de partir d'Erengrad, j'ai oublié de vous dire que le maître et monseigneur Wallen ont cherché des personnes - j'ai cru comprendre qu'il s'agissait des acolytes du capitaine du bateau échoué - mais ils ne les ont pas trouvé. Apparemment ces personnes étaients déjà passé avant au chateau d'Erengrad ( sûrement que leurs voyage jusqu'à Erengrad à du se faire plus rapidement, maître Titus et monseigneur Wallen étant des gens très occupé ) mais un début de guerre civile en avait vidé quasiment toutes les coursives.
Nous sommes partis à Kislev donc ( comme me l'a expliqué maître Titus, c'est à la fois le nom du pays et de la capitale du pays. A mon avis ces gens n'on aucune imagination. ) où nous avons rencontré le Tsar avec toute sa clique de conseiller, chef militaire, haut prêtre etc. Le palais du Tsar est probablement une des plus grande forteresse que je n'ai jamais vu, si ce n'est la plus grande. Alors que maître Titus et monseigneur Wallen étaient en réunion je n'ai osé désobéir à leurs ordres tant ce labyrinthe de couloirs et de pièces semblait immense. Et un peu aussi parcqu'il parrait qu'ici à la moindre incartade le Tsar n'hésite pas à décapiter les gens, hors je n'ai pas envie de tester la validité de cette rumeur.
Résultat : on est parti avec un mini-armée ( 40 hommes dont seulement 20 nordiques c'est vraiment peu, en tout cas c'est ce que ne cesse de répéter le vieux borgne ) avec un vieux borgne qui nous guide vers un endroit remplis de zombies, mutants, goules et autres abérations du chaos. C'est une ville - un village - dont je ne me souviens pas le nom, et dont ce mercenaire est revenu en petit morceaux. Bref, un endroit sans femme ( je peux décemment pas piquer celle de maître Titus il l'a vu en premier, quand à celle de monseigneur Walen elle est trop petite à mon goût ), plein de gens qui veulent vous tuer pour boire votre sang ou d'autres trucs du même acabit, et où en plus y parrait qu'on va laisser nos hommes à l'entrée pour s'introduire discrètement. Je suivrais maître Titus jusque dans la gueule de Khaine s'il le fallait, mais là je sent que ça va être le cas.
En réalité ça devrait pas être bien compliqué : on trouve le village, maître Titus et monseigneur Walen cassent la figure à tout ce qui se pointe, on récupère toutes les infos qu'on veux et on repart discretos, ni vu ni connu. Non, ça sert à rien de stresser, ça va aller comme un jour de Mitterfrul.
Ha, ça yest ! Je me souviens du nom de ce village ! Il s'agît de Mordheim.

Plix-Raph a écrit:Carnet de route de Friedrich :
Je n'ai osé désobéir à leurs ordres tant ce labyrinthe de couloirs et de pièces semblait immense. Et un peu aussi parcqu'il parrait qu'ici à la moindre incartade le Tsar n'hésite pas à décapiter les gens, hors je n'ai pas envie de tester la validité de cette rumeur.

Ah bah non c'est clair que t'as pas intérêt a désobéir...

Plix-Raph a écrit:Carnet de route de Friedrich :
Bref, un endroit sans femme ( je peux décemment pas piquer celle de maître Titus il l'a vu en premier, quand à celle de monseigneur Walen elle est trop petite à mon goût ).

Ah bah non c'est clair que ca non plus t'as pas intérêt!!!

Mais je sais que t'es un bon gars au fond...

Carnet de route de Friedrich :

Sur la route menant à la frontière Empire/Kislev, Automne de l'an 2514 du calendrier Impérial.


Cher journal,
mon maître continue encore de m'épater puisque tu ne quite pas ma tunique de la journée hors il a réussi à rajouter des anotations sans que je m'en aperçoive. Probablement pendant que je dormais; pourtant je te cache sous mon coussin... C'est la preuve que j'ai encore beaucoup de progrès à faire.
Ha ! J'ai une idée. Voilà : MAITRE TITUS SI D'AVENTURE VOUS LISEZ CECI SACHEZ QUE VOUS ETES LE MEILLEUR.
J'espère qu'il a pas mal pris ce que je t'ai écrit dessus.
Enfin ! Nous arrivons aux abords du premier village. Ici les nobles sont violents et prétentieux, les paysans farouches et égoïstes et ceux qu'ils appellent les " Bureaucrates " semblent tenter d'être encore plus hypocrites et vils que les autres pour être au dessus du lots. Mais bon, je le sent bien ce village. Et puis on pourras compléter nos provisions - c'est que ça mange comme 4 un nordique !

*Carnet de route de Créotox :

Quelque part dans une forêt, aux environ de l'an 8000.

Une nouvelle fois mon maître c'est plongé dans une de ces expériences dont il a le secret. D'habitude j'aime à le regarder faire mais avec tous les mort-vivants qu'il ranime ces temps-ci je trouve que le laboratoire est trop petit avec trop de monde; il m'a donc exceptionellement autorisé à aller persécuter un peux les elfes du coin.
C'est toujours sympa de survoler les forêts elfiques : bien entretenue mais gardant un aspect sauvage, dégageant une douce magie qui me charge les poumons, remplie à rabord de casse-croute pour petites et grandes faims, ces contrées me sont des plus agréable. En plus, certains de leurs arbres résistent au feux : c'est le bonheur à l'état pur, pouvoir faire griller son petit déjeuner sans entâmer le moral de cette magnifique forêt... Même s'il faut avoir le coup d'oeuil pour les repérer ces arbres-là. Heureusement que ces idiots d'elfes pensent que ça les protège : leurs camouflages médiocres et mal faits m'aident à repérer ces arbres si particulier dont ils ne sont jamais loins.
Et puis il faut dire que le maître, toujours prévoyant, a sélectionné un bon endroit. Je ne sais pas comment il a eu l'information disant que cette forêt elfique bien précise n'avait plus de chevaucheurs - quels connards ceux-là ! Et leurs "montures" ne valent pas mieux ! - pour la protéger mais il est certain que sans ça je n'aurais pas pu faire mes petites commissions tranquile.
Tient, voilà un de leurs archimages qui s'énerve. Je pensait les avoir tous dévoré. Ces gens-là ne comprendront jamais. Enfin, un de plus sur mon menu, voilà tout.

Plus tard je suis rentré chez mon maître. Je déteste ces nouveaux associés notemment ce frimeur qui pose tant de question; "mais c'est pour le bien de la science" dirait mon maître alors je sais qu'il me faut faire contre mauvaise fortune bon coeur. Le maître ne laisse jamais, jamais rien au hasard.
Ca me rappelle cette fois là où il avait discuté avec ce répurgateur. C'était avant le reigne de Karl... je ne me rappelle plus quand exactement. Bref, aux aboits le répurgateur ne cessait, bien que fortement entravé contre un mur, d'hurler à l'engance du chaos à l'encontre de mon maître. Patient comme toujours ou presque, il a pris un tabouret, c'est assis devant le pauvre hère et lui a expliqué, avec force détails, exemples et explications pourquoi et comment, lui aussi, luttait contre le chaos. N'ayant pas la patience de mon maître je suis parti au milieu du discours au bout de quelques jours. Quand je suis revenu, le répurgateur gémissait, toujours suspendu, disant qu'il voulait en finir et que la mort serait la plus douce des repentances pour lui. Ca m'a doublement étonné : d'abord parcque d'habitude il fallait torturer les gens pour qu'ils désirent qu'on les achèves, d'autres part parcqu'il aurait du être content vu qu'il était déjà mort à ce moment, et depuis au moins un ou deux jours vu l'odeur. Lorsqu'il a réalisé son état, le maître lui a proposé de devenir le capitaine de sa garde personnelle et l'homme, ou ce qu'il en restait, a accepté.

Enfin, j'arrive dans le laboratoire principal de notre cachette. Tous les non-vivants ont fichus le camp ce qui me permet de rester tranquilement avec le maître et son nouveau sujet d'expérience favori. Je m'approche de la table d'opération où il est attaché et lui dit bonjour. Je vois bien dans son regard qu'il me hait. Ce n'est ni le premier, ni le dernier. Ce grand gaillard n'est pas très causant, peut-être est-ce parcque le maître lui a prélevé sa langue pour analyse. Quand il aura fini avec je la mangerais bien, sa langue. Et ses yeux aussi. Il faut que je pense à demander au maître de me donner ses yeux quand il en aura fini avec lui. Par contre, je crois qu'il voudra garder le coeur - dommage celui-ci avait l'air bien gros et bien juteux.
Je dit au sujet qu'il pourrait me répondre s'il était poli. Ma blague fait mouche : le maître sourit impercéptiblement et le regard du sujet ne désemplie pas de colère et d'amertume. C'est vraiment un bon sujet d'expérience : bien d'autres à sa place se seraient laisser mourir depuis longtemps. Maître me le répétait parfois : "Si quelqu'un meurt sur ta table, c'est qu'il ne voulais pas travailler avec toi. Mais si quelqu'un survit malgré tes recherches, c'est sans le moindre doute possible qu'il veut t'aider, même si parfois il pense le contraire. Ces gens là sont rares; il faut en prendre soin." C'est vrai que le maître en prend soin : il le lave, le nourit, lui demande comment ça va, plaisante un peu avec lui de temps en temps... Il est résistant mais lorsqu'il finira par craquer, ce qui finira bien par arriver tôt ou tard, si sa conscience reste ici bas le maître l'enverra sûrement rejoindre Pierre ( le répurgateur dont je parlais plus haut ); il feront sûrement du bon travail ensemble. Bien sûr il faudra que ce sujet soit d'accord, mais mon maître a toujours de très bons arguments.

Le chouchou revient. Je vois bien qu'il a un truc de spécial, mais je ne comprend pas pourquoi mon maître est si conciliant avec lui. Je vais les laisser discuter en me mettant en boule dans un coin de la salle pour les observer de là en gardant un air mystérieux et pénétrant de dragon comme j'en ai le secret. Ca sonne bien, je vais faire ça.

Préface : petite précision, certains des carntes de routes sont tenus mentalement par leurs propriétaires. Ainsi c'est le cas pour celui de ??? ( qui n'a pas de bras, et donc pas de chocolat ), de Jack ( qui lui en a mais ne peut s'en servir ) et de Créotox ( qui a une mémoire immense à sa disposition. ) Désormais, les carnets de route précédés d'un astérisque* seront considérés comme non rédigés sur du papier.




Carnet d'affaires de Mr Broeklijn, jeune lettré :

Aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec les dirigeants de l'enclave. J'espère que malgré ma condition d'homme ils me réserveront un bon accueil. D'autant que cela nous seraient profitable à tous. Et je pourrais envisager sereinement la suite du partenariat avec ces personnes si mes colaborateurs tiennent leurs engagements.

Demain c'est festag et le vieil Arkat organise une réception. ILS NE SAVENT PAS QU'ILS SE PRECIPITENT TOUS VERS LA MORT ET LA DESOLATION Je vais tenter de lui faire valoir nos intérêts communs. Ce genre d'occasion est rare; il faut en profiter.

Il est impératif que je parte dans la semaine qui arrive. Ces basses besognes terminées, je vais laisser à mes collaborateurs le soin de gérer nos affaires tandis que j'irais à des occupations plus importantes. OH SEIGNEUR VOIT LEURS DEPOUILLES ERRER DANS L'IMMONDE POUR TA GLOIRE INFINIE !!! J'essairais d'être revenu avant la fin de l'été.

Note pour plus tard : s'intéresser à cette nouvelle entreprise unghole et voir si un soutient mutuel est possible.

( Bon, j'ai oublié son prénom mais si d'aventure l'un des PJs s'en souvient, qu'il me le fasse savoir et j'éditerais ce post )
Préface : pour tous les personages ayant un minimum de culture géographique ou de connaissances sur les villes Bretoniennes, Brionne est appelée " La cité des voleurs " tellement les lois sont laxistes et les malandrins monaie courante.

Carnet de route de ???, jeune fille bénie par Taal

Brionne, Angerstag 1er Nachexen 2515.

Monsieur Johane et moi sommes arrivés à Brionne. Même si je ne parle pas la langue les gens ici sont très sympathique et les maisons bretoniennes très jolies.
Nous sommes arrivés hier et on a fait la fête pour le nouvel an. J'aime toujours beaucoup les fêtes d'Henxentag avec son cortège de prêtres de Taal, de druides et de prêtres elfes qui défilent et font la fête dans la ville. D'ailleurs contrairement à ce que je croyais, les elfes ne sont pas les derniers pour faire la fête. Monsieur Johane m'a permis de goûter du Bordeleau; du coup j'en ai "goûté" toute la soirée tellement c'était bon. Monsieur Johane aussi mais alors qu'il a moins bu que moi il semblait malade ce matin au réveil. C'est quelqu'un de fragile, il devrait faire plus attention à sa santé.

Nous n'allons pas rester très longtemps. Monsieur Johane dit qu'il veux aller trouver quelqu'un à Sartosa qui pourra lui donner un objet ou un sort, j'ai pas très bien compris, pour qu'on puisse retourner au Rillanon. Ca fait des semaines que j'essaye de le convaincre que c'est beaucoup trop risqué, mais monsieur Johane est un insouciant au grand coeur et même les dangers les plus grands ne l'effraient pas. C'est vraiment un héros; il est prêt à tout pour faire de cec monde un monde meilleur.

Il a arrêter de me frapper avec son bourdon, c'est tant mieux d'autant que ça ne servait à rien. A la place il s'en sert sur les méchants - on en a rencontré un paquet. Hier encore des gens venaient vers nous et, avant qu'ils aient eu le temps de réagir monsieur Johane a brandi son bâton et commencer à incanter. Il se sont enfuis aussitôt en lâchant ce qu'ils tenaient caché dans leur dos : des dagues. Je ne sais pas comment il a deviné que c'étaient des marrauds mais une chose est sûre : tant que je resterais avec lui je serais en sécurité.
Parfois, moonsieur Johane parle d'aller à Kislev après tout ça, pour retrouver ma soeur; mais d'abord je ne connais pas cette fille qui n'est absoluement pas ma soeur et ensuite je voudrais rester pour toujours à ses côtés. Je pense que je devrais lui dire mais s'il se fache ou refuse... Je préfère ne pas courir le risque pour l'instant.
Je lui dirais quand ce sera le bon moment. Un jour. Sûrement.

*Carnet de route de Rudolf :

Marienburg, en 2515 environ.

Aujourd'hui je me suis baladé à Marienburg. Non pas que j'aime cette ville, bien au contraire, mais je devais y brûler un démoniste un peu trop entreprenant.
Il m'appelle donc, je le tue, et là je décide de flâner un peu, histoire de.
Je trouve une taverne bien sympa sur les docks. Et tandis que je commençais un peu à chauffer l'ambiance mes sens aiguisés m'alertent d'une présence. Je regarde la salle... personne. Bon, j'me dis que je dois flipper pour rien, n'ayant plus trop l'habitude de me balader à découvert dans les grandes villes.
Et voilà que ça recommence. Cette fois-ci je chope le regard de quelqu'un juste avant qu'il ne détourne la tête. Je décide de faire semblant de rien, et attend patiemment le moment de son départ de la taverne. Il fait mine d'y rester mais j'ai beaucoup, beaucoup plus de temps que lui.
Forcément il craque et forcément je le suis. Je ne me cache même pas, ça lui met un peu la pression dans les ténèbres de la nuit tombante. Je le coince dans une impasse tranquille, sans coiffe noire ni clochard, et le chope par la tunique le soulevant à cinquante centimètres du sol.
Ce salaud a du avoir un sort ou quelque chose du genre pour le protéger car il veut rien cracher. Brusquement ma patience m'abandonne et je lui réduis la gueule en cendre. Ca lui apprendra à faire le malin.
Tandis que j'attrape son âme avant qu'elle ne parte afin de la ramener à mon maître pour interrogatoire, un morceau de parchemin ayant miraculeusement échappé au BIRD ( Bûcher Instantané de Rudolf le Démon, c'est comme ça que j'ai appelé cette faculté spéciale de mon invention ) volette dans les airs. Je le rattrape et en déchiffre la majeure partie disant :

Seigneur Khaine,
Je suis Druchii,
Alors guide ma Haine
Vers le coeur de mes ennemis.
Et que leur sang encore chaud
Se répande sur l’herbe molle.
Et que le mort à la faux
Pose les crânes sur le sol
De ceux qui se sont mesuré à toi,
Toi, le seul vrai Dieu,
Le seul vrai roi
Régnant sur les cieux.
Puisses-tu guider ma lame
Lors du Combat Final,
Que la Faucheuse d’âmes
Répande le mal.
Je suis ton serviteur
Jusqu’à ce que vienne l’heure
Où tu auras décidé
Que je siège à tes côtés.
Loué soit Khaine !
Agglarmy Khaela Mensha Khaine !

Réduisant en poussière le papier je me fait la réflexion qu'il avait pas une gueule d'elfe noir le biquet. C'était peut-être un de leurs espions, qui sait. De toute façon, il va bientôt nous le dire lui-même...
Ha, ça m'a fait réaliser un truc ! Ce type était donc une raclure. Décidemment, quel bon répurgateur j'aurais fait.

Carnet de route du Baron Von Carlestein :

Nuln, An de grâce 2515 du Calendrier Impérial, nuit du solstice d'été.


En cette magnifique journée de Sonnstille le jour a peut-être été ensoleillé mais la nuit fut probablement plus belle encore. Et bien que je n'aime pas cette saison je doit reconnaître que ce ciel dégagé fait plaisir à voir.

Mon arrivée à Nuln se fit sans encombre. J'ai rencontré récemment un des " aventuriers " ayant il y a peu éliminé de la concurrence gênante. Un homme charmant, bien qu'étant un nain; et d'autant que j'ai pu voir il jouissait de la plus belle des vertus : il semblait être un manipulateur rusé. Je devais d'ailleurs apprendre quelques jours plus tard que ces personnes seraient impliquées dans l'accident du temple de Mórr; malheureusement sûrement pas pour tenter de le détruire mais probablement pour empêcher une plus grande catastrophe. Quel dommage.

Aujourd'hui, à la faveur de la pleine lune et du discret croissant de l'autre, j'ai enfin rencontré Mr Abd'Aziz, messager de la guilde pour son patron qui me fit mander. Je lui répétai combien il fallait que l'affaire soit importante pour faire déranger un Baron de mon rang et celui-ci m'exposa enfin la véritable raison de ma venue. Evidemment le sang et la mort y étaient mêlés mais cela n'était pas pour me déplaire.

Je prélevai juste ce qu'il me fallait d'information et de vie sur Mr Abd'Aziz puis me rendis directement au lieu le plus intéressant.


-------------- notes rajoutées ultérieurement--------------------

Après les évènements des jours suivants, je pense écrire une nouvelle, ou peut-être une brève pièce de théâtre sur mon voyage jusqu'à Nuln et les évènements qui s'y sont passé. J'appellerais ça " Songe d'une Nuit de Solstice d'Eté ".

Carnet de route du Baron Von Carlestein :

Nuln, An de grâce 2515 du Calendrier Impérial, suite la pièce.


Il est indéniable que les véritables tragédies sont généralement bien pourvues en rebondissements; néanmoins celle-là même qui s'écrit sous nos pas est l'une des plus intrigante et passionnante de ces deux derniers siècles.

Bien qu'étant, modestement, un des principaux auteurs – oh, pardonnez ce lapsus – spectateurs de cette pièce je doit admettre, mon ego dut-il en souffrir, qu'il fut certains passages des plus surprenants où même moi, pourtant habitué, ne parvint à deviner clairement la suite de l'intrigue.

Vu comme avancent les choses, je vais bientôt me sentir obligé d'intervenir de nouveau à visage découvert; gageons que la superbe naturelle qui me caractérise en toute circonstance saura rendre un peu de panache à la scène.